vendredi 16 janvier 2009

Il y a des jours comme ça...


Le principe du poker pour un joueur gagnant est de se mettre dans une situation favorable pour tirer un maximum de profit d'un adversaire. Mais certains jours on peut se mettre dans toutes les positions qu'on veut, on n'arrive même pas à retomber sur ses pattes... Bref une longue séries de tournois, entamés avec un morale d'acier mais ça suffit pas des fois... 30k garantis, 10k garantis, 2k garantis, 7.5k garantis pas un résultat... Il y a bien eu un 12$ freezeout shorthanded deepstack où je finit 2eme pour 160$ de gain mais par rapport aux investissements. Un tournoi me reste en travers la gorge complet, c'est le 33$ shorthanded. Nous ne sommes plus que 18 sur 70 à la base, et je suis 4eme en jetons, le tournoi je le gère parfaitement bien et le premier prend plus de 600$ tout de même. Moi je crache jamais sur rien... Premier coup, un joueur que je connais bien est directement à ma droite et j'ai 10-9 suited en grosse blind. Il me raise de sa petite blind 3x 150 . Je call et le flop tombe K-9-8 . Il boîte pour un overbet de 2 fois et demie le pot, une mise de blaireau, comme beaucoup de ses coups. Je le paye sec et me montre A-8. great call mon cher Ble$$$, mais un As au turn vient doubler sa pute de paire et foutre en l'air ma mère, enfin mon père, non bordel MA paire. Ensuite vient le coup qui résume ma journée, un joueur envoie son stack au milieu , j'ai deux As je paye donc naturellement et il me montre A-5 suited... j'ai donc 93% de chance de gagner ce coup ce qui peut paraître beaucoup mais pas tellement en faite quand il fait brelan avec son 5 quand turn et rivière consécutive tombe 5 et 5... Bref ce coup symptomatique d'hier résume l'histoire. Ajouté à ça des coinflips ingagnables, le poker devient difficile. Sachant que mon poker se résume à jouer les coups à fond pour installer une pression sur les adversaires et les pousser à des erreur, quand les moments clés turn bads... Et ben on se fait destacké. Je finit la journée à -400$ et à oublier très vite. Mais ces journées ornent le quotidien d'un joueur, faut pas se leurrer, on ne peut être gagnant que sur le long terme, et puis, faut bien ne pas décourager ses banquiers, enfin les autres joueurs... Après 3 ans de Texas Hold'em No Limit intensif, on relativise, on devient philosophe plus où moins. Je dit pas que je ne perd pas mon sang froid à certaines tables en lançant à mon adversaire un petit "fish" dans le tcha't... Rien de bien méchant. Je conclurais ce post par une main dont je suis extrêmement fier et pas évidente pour tout le monde. Nous ne sommes plus que 7 sur le tournoi shorthanded deepstack. Je suis sur la table où il ne reste plus que 3 joueurs et l'autre 4 donc. J'avais jouer parfaitement bien et j'avais 45000 et mes deux adversaires respectivement 5500 et 7500. Sur des blinds 600-1200 avec antes, des moves étaient obligatoire mais jamais vraiment payés jusqu'au moment fatidique, laissant l'avantage à celui qui boitaît le premier. Je suis en grosse blind avec J-10 suited. Le dealer envoi son tapis, très vite payé par la petite blind et la parole arrive à moi. L'erreur ici est de se dire que c'est parfait, un d'eux va être éliminer ou se retrouver avec que dalle ce qui permet de faire la table finale de 6. TATATAATATA!!!! Non non non et non. Regardons tout d'abord les stacks. J'ai 6 fois plus que le 2eme de ma table donc si je suis je n'engage que 1/6 de mon stack . Deuxièmement regardons le pot. 14250 dans le pot et je doit rajouter 6000. Soit même pas la moitié du pot pour un gain possible de presque 15000... Si ça c'est pas un call obligatoire... Je paye et me retrouve face à A-K et K-Q . Sans cartes mortes,perfect. Je me retrouve à 35% de gagner le coup, A-K à 45% et K-Q à même pas 20%. Pour la petite histoire je touche une straight et sort les 2 et tables finale à 5 joueurs et mon stack à 60000 sur 127000 jetons distribués à la base du tournoi entre tout les joueurs... A bon entendeur salut...


Ble$$$

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